Aujourd’hui, les drones sont de plus en plus présents dans notre société. Il en existe de toutes tailles, pour des applications civiles diverses et variées. Nous allons faire le point sur les drones de loisirs dans un premier temps : en décomposant cette famille en plusieurs créneaux.
Puis, dans un second temps, nous nous pencherons sur les drones professionnels, dédiés à des métiers plus spécifiques.
Sommaire
Les drones de loisirs
La catégorie la plus connue du grand public est, sans nul doute, la catégorie des drones de loisirs. Pourquoi ? Parce que ce sont les drones qui sont destinés à l’ensemble de la population.
Ils s’affichent de plus en plus dans les magasins ou dans les magazines de jouets : vous n’avez pas pu passer à côté. A tous les prix, de toutes les qualités, nous allons les classer en différentes gammes et vous comprendrez ce qui fait la différence.
Les drones jouets
Ce sont les plus abordables, les drones jouets sont destinés aux enfants. C’est souvent leur premier drone. Ils sont ludiques, leurs performances ne sont pas élevées, ce qui permet d’éviter un certain nombre de contraintes administratives (pas d’obligation de déclaration, pas d’examen à passer).
Ces drones-jouets sont là pour offrir une première approche du télépilotage, peut-être la seule, à des enfants qui ne l’ont jamais pratiqué. S’ils souhaitent ensuite poursuivre la pratique, avec des drones plus performants, ils peuvent s’orienter vers d’autres catégories de drones. Il en existe principalement deux : les drones de course et les drones caméras.
Les drones de course
Les drones de course, dits “drones racing” sont relativement peu connus du grand public. Ils prennent souvent la forme d’un avion, ou d’une aile volante, c’est à dire qu’ils ont davantage le mode de fonctionnement d’un avion que celui d’un hélicoptère.
Concrètement, cela signifie qu’ils peuvent aller plus vite, plus loin, et consomment moins d’énergie à parcourir de longues distances que les modèles de type multicoptère. En revanche, ils sont moins agiles que les multicoptères qui sont destinés aux manoeuvres.
Il existe même des compétitions de drones de course. Si vous souhaitez vous intéresser à ce type de drones, sachez qu’il existe trois façons de piloter cette famille de drones : soit vous les pilotez à l’oeil, mais c’est souvent assez limité car le principe d’une course c’est de se déplacer très rapidement le plus loin possible.
Deuxième option, vous pouvez utiliser une tablette ou un smartphone pour le retour caméra. La troisième option est celle qui séduit le plus les fans de cette discipline : il s’agit de la vision 3D.
Parfois, cette option est également appelée Racing FPV pour “course en first personnal viewer”, encore traduisible par “course à la première personne”. Effectivement, il y a de quoi ressentir des émotions quand on dispute une course de drones, comme si on était le pilote embarqué dans l’appareil.
Le cas particulier des drones caméras
Les drones caméras sont plus connus que les drones de course. Quand on pense aux drones, notre imagination pense souvent en premier lieu aux drones caméras. La gamme est très étendue car c’est le principal type de drone vendu. Il en existe de toutes les tailles, de toutes les qualités. Certains ont des zooms assez puissants, d’autres sont particulièrement stables, ce qui permet de tourner des vidéos particulièrement réussies.
Comme la qualité peut différer entre deux drones caméras, ce type de drone très répandu se situe à la lisière entre les drones à usage de loisirs et les drones à usage professionnels. En effet, la frontière est ténue sur ce créneau de performances entre les deux catégories. Car certains particuliers vont demander un niveau de qualité digne des drones professionnels.
Quand, inversement, des professionnels dont ce n’est pas le cœur de métier vont utiliser un drone caméra pour faire des photos de mariage. Il est courant que les photographes, pour se démarquer de la concurrence, utilisent un drone pour certaines prestations. Pour autant, la qualité n’est pas toujours au rendez-vous.
Les drones professionnels
Comme évoqué, la notion de drone professionnel est encore floue. Les drones volants sont de plus en plus utilisés, tant dans une optique de loisirs, que dans des sphères professionnelles.
Pour vous évoquer les drones professionnels, nous allons opter pour une approche typologique plutôt qu’une approche par usage, tant ceux-ci sont multiples, et susceptibles d’évoluer rapidement.
Les ailes volantes
Les ailes volantes sont des drones de type avion. Ce sont ceux qui sont utilisés pour les compétitions. Ils sont très utiles pour parcourir de longues distances en ligne droite car ils consomment peu d’énergie tant qu’il s’agit de continuer dans la même direction.
Leur usage principal, c’est la surveillance d’infrastructures “droites”. Par exemple, certains groupes pétroliers les utilisent couramment pour l’inspection de pipelines. Certaines polices les utilisent pour observer des frontières, vérifier qu’il n’y ait pas de franchissement clandestin de murs.
Les multicoptères
Les multicoptères parcourent moins de distance, en revanche, ils sont beaucoup plus agiles. Il en existe avec des nombres d’hélices différents. Certains en comptent quatre, quand d’autres en comptent 8.
Au plus un drone compte d’hélices, au plus il est performant. Les drones de type multicoptère sont très utilisés pour transporter des charges, que ce soit pour des besoins de livraison, ou humanitaires.
Leur souplesse leur permet également de passer dans des endroits relativement escarpés et difficiles d’accès : ils sont donc logiquement assez prisés pour la recherche scientifique. Les multicoptères sont certainement les drones à usage professionnel dont l’utilisation est le plus amenée à se développer dans les prochaines années.
Les drones marins
Les drones marins sont méconnus, et pourtant ils existent. Ils sont très utilisés pour l’inspection de navires. En effet, lorsqu’un porte-conteneurs connaît un incident en pleine mer, une inspection à l’aide d’un drone est sécurisante : en pleine mer, il est possible d’envoyer un drone au contact de la coque, et d’observer en direct ce qu’il s’est passé, depuis le navire, grâce au retour vidéo.
Ce n’est plus la peine d’envoyer un marin par-dessus bord avec de telles technologies.
Leur potentiel pourrait s’étendre à d’autres types d’explorations sous-marines, notamment en matière de construction sous-marines.