Sommaire
Les informations de dernière minute
NOTAM et Sup AIP
Avant de partir pour faire voler votre drone, voici les deux types d’informations à vérifier impérativement avant votre départ : ce sont les NOTAM et les Sup AIP. Pour ceux qui ne savent pas de quoi il s’agit, ce sont des informations supplémentaires et temporaires qui peuvent induire des modifications de dernière minute sur votre plan de vol.
Pourquoi est-il si important de les vérifier avant votre départ ? Car dans le cas où des NOTAM et des Sup AIP sont recensés sur votre zone de vol, vous devez absolument les respecter. Si, par ignorance, vous enfreignez les consignes présentes dans les NOTAM ou les Sup AIP, vous vous placez dans l’illégalité.
Pour consulter les NOTAM (mis à jour chaque matin), juste avant votre vol, nous vous recommandons de passer par le service officiel déployé par la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) : il s’appelle Olivia ( http://olivia.aviation-civile.gouv.fr/ )
Contrairement aux NOTAM, les Sup AIP sont davantage liés à des éléments pérennes. En effet, les AIP sont des informations pérennes sur l’état des infrastructures à ne pas survoler. Par définition, les Sup AIP sont des informations supplémentaires sur les AIP de nature temporaire.
La météo
Avant toute sortie, il faut prendre connaissance des prévisions météorologiques sur les lieux de votre vol. Il existe de nombreux sites qui recensent les données météo à destination des professionnels de l’aérien. Vous en trouverez plusieurs en surfant sur le web.
Nous vous recommandons de choisir celle qui vous convient le mieux en termes d’ergonomie.
De notre côté, nous en avons testé plusieurs, et nous vous recommandons particulièrement Météo Parapente ( https://meteo-parapente.com/#/ ) un site web dédié aux professionnels du parapente, très complet, mais qui correspond également parfaitement aux besoins du pilote de drone que vous êtes.
Ce site web est assez riche : vous avez une carte des vents à droite de l’écran. Et à gauche, vous avez un tableau qui vous indique la vitesse du vent selon la hauteur de vol, donnée très intéressante pour les télépilotes.
En revanche, vous ne pouvez vous focaliser que sur les deux premières lignes car votre drone ne peut pas voler au-dessus de 120 mètres d’altitude, sauf autorisation exceptionnelle de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC). C’est très important de regarder la force des vents en altitude, car les ventes soufflent toujours plus fort à 100 mètres d’altitude, qu’au ras du sol.
Les données légales de votre vol
Votre plan de vol
Nous vous recommandons de vérifier que votre vol ne passe que par des zones autorisées, soit pour lesquelles vous avez reçu une autorisation préfectorale, soit des zones qui sont autorisées de vol d’après Géoportail.
Il est important, avant votre vol, de vérifier ces informations avec un œil neuf juste avant votre vol. En effet, vous découvrirez peut-être des éléments nouveaux que vous n’avez pas remarqué lors de votre précédente analyse.
Vos autorisations
Si vous êtes un pilote professionnel, et que vous vous apprêtez à effectuer un vol de drone dans une zone réglementée, vérifiez bien que vos autorisations, quel que soit le niveau (S1, S2, S3, ou S4) soient valables.
Vérifiez également que le plan de vol que vous avez communiqué auprès de la préfecture soit toujours valable. Enfin, munissez-vous de votre autorisation préfectorale si vous en avez une, car en cas de contrôle, elle vous sera certainement demandée.
La réglementation
La réglementation en matière de drones à tendance à changer régulièrement. Il faut avouer que c’est un secteur en plein “boom”, qui connait des innovations régulières, susceptibles de nécessiter des adaptations de la législation.
Par ailleurs, il s’agit d’un domaine relativement sensible : nous parlons d’engins volants qui se déplacent au-dessus de l’espace public avec des dispositifs de captation vidéo. Il est naturel que les drones fassent l’objet d’une réglementation particulièrement solide.
L’état du drone
Enfin, et c’est peut-être le plus important, vérifiez également l’état physique du drone avant votre départ. Nous vous détaillons tout cela, pour que vous puissiez partir en session de pilotage l’esprit léger.
Est-ce que l’aspect général de votre drone est correct ? Les hélices sont-elles en bon état ? Voyez-vous des “pets” qui viennent abîmer la carrosserie de votre drone ? Ce sont les principales questions à vous poser concernant l’état général de votre drone en apparence.
Autonomie et mémoire
Enfin, pour que votre vol puisse avoir lieu dans une situation optimale, vérifiez que toutes les conditions techniques soient réunies avant votre départ. Ainsi, nous vous conseillons de charger votre drone au maximum, pour que vous puissiez voler avec le plus d’autonomie possible (il est particulièrement frustrant de manquer de batterie pendant sa session de pilotage !).
Ensuite, vérifiez que votre tablette ou smartphone (selon votre utilisation) est également chargé, pour pouvoir bénéficier du retour vidéo pendant votre vol.
Pensez également à vérifier que toutes les mises à jour ont été effectuées sur vos firmwares (drone et controller). Enfin, vérifiez que votre carte SD comporte assez de mémoire libre pour enregistrer toutes les photos et vidéos que vous souhaiterez prendre en vol.
Conclure sur la préparation d’un vol
Avant chaque vol, nous vous recommandons de faire très attention à chaque sujet que nous avons évoqué dans cet article. Il n’y a aucune vérification de trop. Chaque point doit être analysé avec sérieux avant de vous lancer dans votre vol. Le drone est certes un engin “de loisir”, mais c’est plus qu’un simple jouet, si vous ne avez pas par où commencer consultez nos conseils pour débuter en drone.
Pour certains, c’est leur outil de travail, pour d’autres, c’est une passion. Dans tous les cas, il s’agit d’une activité qui relève de l’aviation civile. Contrevenir à des obligations légales peut vous exposer à des contraventions, voire à des sanctions pénales en cas d’infraction particulièrement grave. Enfin, pour piloter votre drone en toute sérénité il peut être intéressant de souscrire à une assurance de responsabilité civile spéciale drone afin que vous soyez couverts en cas de potentiels dégâts provoqués par votre appareil.